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Les Chevaliers d'Alexandrin

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Les Chevaliers d'Alexandrin
26 septembre 2016

Suave envolée

            Suave envolée

 I) Belle journée irréelle sans trêve                                                                                                                               Devant la couleur ambrée de rêve                                                                                                                                    De ton corps aimant voluptueux,                                                                                                                                Sous mes douces caresses satinées,                                                                                                                    S’évadent des tremblements amoureux                                                                                                                      Ecume d’un plaisir complice partagé,

II) C’est protégé de ce temps glacé
Que je voudrais pouvoir déposer                                                                                                                                   Sur tes lèvres un doux baiser semé
Pour la délectation de te goûter,
Juste pour un moment d’émoi,                                                                                                                                   Plaisir partagé entre toi et moi. 

 
III) Loin de la grisaille de ce temps frisquet
Je voudrais au moins pour une fois
Déguster ce délicat mets de roi
Ta féminité abandonnée contre moi.                                                                                                                            Hier, aujourd’hui, demain, parfois,                                                                                                                            J’imagine en moi juste le goût de toi.   

 IV) Hier, un jour, qui sait, aujourd’hui
J’aimerais de tes doigts être à la merci,
En ce délicieux jour encore inconnu
Libéré, je t’honorerais sans retenue.                                                                                                                             Sous la trace d’une première caresse                                                                                                                              Je sèmerais sur toi toute ma tendresse.

V) Je tenterais de découvrir les cieux                                                                                                                             En plongeant dans l’onde de tes yeux.                                                                                                                         Sans gaspiller un seul de nos moments
Je grimperais ton désir doucement                                                                                                                                  Et tenterais avec une audace sans fin.                               
L’ascension de ton corps de nymphe.

VI) Aux abords de mon amoureuse démarche
J’ouvrirais la délicate porte de ton arche
Pour qu’au creux de ton corps tressaillant
Je me réfugie avec ardeur, passionnément,
Afin de me perdre au creux de tes reins                                                                                                                        Pour une évasion en duo sans frein                                                                                                                             Dans un voyage céleste et sans fin.

 

©Yann Brugenn

15- 25 septembre 2016

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1 octobre 2015

Symbiose

                          Symbiose

I)    Nimbée dans une pénombre complice,

Allongée sur un carré de lin virginal,

Tu attends, brûlante, impatiente des prémices.

Voilant l’embrasure de ta cachette prairiale,

Tu masques l’âtre de ton ardent buisson

Mais aspires à la venue de l’inconnu.               

                          Décidé, le messager de mon insensée passion                       

Te témoigne une altière fierté incongrue.

Tes formes fascinantes et magnétiques 

M’attirent lentement vers tes appas 

Et mes mains devenues impudiques         

Espionnent le moindre recoin de toi.

Toi, indéfectible tentation.

 

II)  Les boucliers de tes intenses émotions

Stupéfaits, se raffermissent et se dressent ;

Ils s’abandonnent aux assauts vagabonds

De mes doigts débordant de promesses.

Arrogants, ils dardent vers l’obscurité,

Saoulés de caresses  et d’affleurements.

Attisées et distraits, ils laissent s’évaporer

D’inaudibles et secrets chuchotements.

Ivres de volupté, ils se veulent d’albâtre,

Ils s’érigent en proie abandonnée

A mes doigts timides qui les idolâtrent

Pour se prosterner sur leurs sommets.

Toi, mon indélébile obsession.

 

III)  Mes doigts s’éprennent de ta peau satinée,

Ils inventent une carte de la passion ;

En quête du chemin de ton intimité,

Ils suivent un labyrinthe obsession.

Ils effleurent et se brûlent sur les tisons

De l’effervescence de ton désir,

Dans la luxuriance de ta brune toison

Ils s’attardent, se perdent et s’étirent.

Ils s’égarent vers cette inespérée prison,

Chercheurs d’un incomparable trésor ;

Explorateurs d’une édénique région

Partis pour une aventure sans remords.

Toi, mon insondable aliénation.

 

IV)  Portés par une ineffable espérance

Mes mains s’éparpillent et s’oublient.

Captivées par tes charmes en transes,

Elles s’égarent vers ta florissante prairie.

Otage de notre exubérante emprise,

Mon corps inassouvi, se libère et s’affole ;

Affamé, il fouine vers ta terre promise     

Avec l’appétence de ton occulte coupole.   

Dans des épousailles de tes rondeurs

J’explore les énigmes de tes coulisses,

Ma bouche vorace de tes moindres saveurs

Se délecte du goût de ton enveloppe lisse.

De toi, mon fertile sillon.

 

V) Empressées, mes incandescentes lèvres

Frôlent par touches ta peau frémissante,

Elles impriment sur ton corps en fièvre

Le tableau de leur faim grandissante.

Seul le silence se tient à l’écoute

De tes lancinantes plaintes parasites,

Il ne peut perturber la patiente route

                                 Que j’esquisse vers ta forêt interdite.                                  

De tout ton être embrasé, tu me guettes,

A l’orée de ta sublime Porte Sacrée,

Décidée à m’offrir l’unique clé secrète,

Sésame du passage vers la félicité.

Vers toi, inespérée moisson.

 

VI) A la barrière de ton jardin des Délices,

Le patient porteur de mon désir ardent

Doucement s’abandonne et s’immisce

Converti en téméraire conquérant.

Je te sens qui, lentement, défaille,

Avide d’accorder tes ultimes faveurs,

Un court frisson secoue tes entrailles

En attente qu’il leur soit fait honneur.

Et tombe ton dernier barrage impavide,

Le diplomate de mes flambantes ardeurs

Se hasarde au creux de cet Eden humide

Pour écouler le fruit de sa violente ferveur

En toi, ma charnelle passion.

VII) Aiguillonné par un désir indomptable,

Ton corps ensorcelé se tord et se cambre ;

En quête d’un lointain plaisir insondable

S’étirent et m’enserrent tes membres.

Invité d’une grotte longtemps irréelle

Ton hôte glisse vers ton ultime muraille ;

Désireux d’inonder d’une sève passionnelle

Le puit qui sourd au fond de tes entrailles.

Des timides râles de douleur voluptueuse

Entrecoupent tes appels sans emphase

Alors que ta chair désirée délicieuse

Cherche à se noyer dans le flot de l’extase.

Toi, mon arcane infini.

  

VIII) Tes doigts crispés irrigués de jouissance

Laissent des témoignages sur ma peau,

Signatures d’une sensuelle souffrance

Que répète l’écho intime de tes mots.

L’effréné courant de tes reins qui ondulent

M’entraîne dans les tréfonds de ton sanctuaire.

Prisonnier complice de ton étau tentacule,

J’assaille l’extrême rempart de ton repaire.

Dans un dernier assaut de tes secrets

Je te lègue ma crème de jouissance.

Du fonds de ta gorge longtemps oppressée

S’évade une plainte qui troue le silence.

Offerte, je te crucifie.

 

IX) Tu pars dans un immense cri de bonheur

Vers la contrée d’une totale plénitude ;

L’émissaire de mon irraisonnée vigueur

Découvre tes trésors, vêtu de béatitude.

La petite mort violemment nous emporte,

Nous plongeons tous les deux en osmose

Dans les méandres d’un abîme à large porte

Où la quiétude désormais s’impose.

Ton triomphateur repose sur toi, satisfaite,

Et chute le symbole de mon arrogance,      

Au creux de sa plus tendre conquête

Mon sceptre gît, captif de sa déchéance.

Enivrante mission accomplie.

       ©  Yann Brugenn

28 septembre 2015

Randonnée pour le paradis

 

Randonnée pour le paradis

Les courbes inoubliables de tes formes,

Ces rondeurs qui chantent et transforment

Mes pupilles brillantes souvent à la diète,

Rendent loquaces mes mains jadis muettes.

Tes appas, riches îles inconnues à conquérir,

Par mes doigts curieux se laissent dévêtir,

Tes charmes dressés implorent des caresses

Sur ta peau satinée et luisante de déesse.

Tu guettes impatiemment une caresse,

Miaules, te loves, attends de la tendresse.

 

Métronome indompté de mes sentiments

Te voilà assurance vie de mon cœur battant.

Eau de Jouvence de mon incandescente ardeur,

Tes plaintes deviennent viagra ensorceleur.

Dominée par les folles flammes de ton désir,

Attirée par l’intense chaleur du plaisir,

Plus tu penses, plus te voilà enflammée

Perdue dans des arcanes embrasées.

Tu gémis, supplies, pries et demandes

D’être découverte telle une offrande

 

Tes pensées traversent alors la frontière,

Tu les franchis par dessus les barrières ;

Aimantée par ce corps désiré magnétique,

Captive des sens, en une ondulation érotique

Tu te lances dans un sensuel et long cantique,

Tumultueuse et passionnée, amante frénétique.

Cantique qu’accompagne une danse des reins

Que rythme la symphonie de ton plaisir infini,

Ces longues plaintes qui tapissent le silence,

Superbes témoins invisible de ta jouissance.

 

Tu cries au rythme d’une complice étreinte,

T’envoles, esclave de ma vigueur jamais éteinte ; 

Les notes de tes plaintes s’évadent de tes lèvres

Tandis qu’en toi croît une envahissante fièvre ;

Lorsque l’inonde cette crème au parfum d’amour

Tu t’évades pour un vif voyage sans retour,

Te cambres et te tords, soulevée par la volupté,

Libères un sublime cri, ultime prière à ta félicité.

Muette et immobile, tu offres des yeux rêveurs

Tandis que ton corps épanoui s’en est allé ailleurs

Yann Brugenn

10 avril 2015

Deviner tes dessous chics ...

Deviner tes dessous chics …

 Deviner tes somptueux dessous chics

Qui ont sur mes sens un effet choc,

Dessous aux sensuelles couleurs érotiques

Devant lesquels, rêveur, je soliloque.

Vers ces dessous mes doigts se baladent

Affolés ils vont, s’égarent et reviennent

Ivres de ta chaleur, ils chantent une aubade

A tes charmes aveuglants devenus une aubaine,

Hasardeuse approche diplomatique.

 

Ces doux morceaux de tissu en fleur,

Boucliers soyeux de tes seins dressés,

Qui murmurent une longue mélodie du bonheur

Appel lancinant pour être enfin délivrés.

A la découverte de tes satinés dessous chics

Sur ta peau suave mes doigts vont et glissent,

Ils lisent lentement tes charmes en braille

Et déchiffrent l’or de ton jardin des délices,

Douce promenade artistique.

 

D’un coup de doigt impatient qui claque

J’en ouvre le précieux sésame, d’un déclic,

Ils s’égarent sur tes charmes aphrodisiaques

Qui dévoilent alors leurs attraits angéliques.

Des appas qui, telles des pierres précieuses,

Pointent et me narguent, orgueilleux et fiers,

A moitié voilés sous leur cachette soyeuse

Où s’étire une attirante et profonde rivière.

Somptueuse découverte hypnotique.

 

Rivière qui mène en enfer ou au paradis

En passant par les plus mystérieux recoins

Mais nous guide vers cette source de vie

Où se blottissent tes secrets les plus divins.

Sur ta peau ambrée voluptueuse et lisse

Mes mains se promènent en quête de douceur,

Sur elle, irrésolus, mes doigts aveugles glissent

S’égarent et se régalent de ton exquise chaleur.

Exubérante attirance diabolique.

 

Vaincu ce doux ruban de soie monochrome

Mes doigts savourent ta peau satinée insoumise,

Ils s’enivrent sans retenue de chaque arôme,

Avec toi, mon tendre péché de gourmandise.

Mes doigts fébriles émigrent vers une aventure

Ils s’égarent, impatients, sur ta peau tropicale,

Dessine sur toi des frontières, invisibles ceintures,

Honorent ta gorge d’une douceur cérémoniale.

Sublime découverte énigmatique.

 

Sur cette gorge sensuelle qui jamais ne plisse

Mes doigts vagabondent et la cernent d’honneurs,

Adorateurs fidèles de ces doux charmes complices

Qui s’érigent et se dressent en valeureux tentateurs

De toi, leur doux et onctueux fruit souvent défendu,

Ce délice parfumé d’une étrange saveur exotique,

Fruit dont ils se délectent sans aucune retenue

A s’emprisonner dans sa senteur mystique.

Admirable récompense idyllique.

 

Hypnotisés par l’ardente flamme de tes charmes,

Mes doigts leurs confient des caresses virtuoses ;

Sur ta peau frémissante jamais ils ne désarment

Et préparent pour ton buste un hommage grandiose.

Mes doigts fébriles sacrifient à ce rituel délicieux,

Habillent ta gorge troublante pour son apothéose,

Ils couronnent délicatement tes seins glorieux

Qui se dressent solennels et se métamorphosent.

Triomphe d’une quête euphorique.

 

Avides de toi, ils font le tour de ton monde,

Inlassables chercheurs de tes charmes voluptueux,

Explorateurs de ta peau de plaisir si féconde

Adorateurs attentifs de tes charmes majestueux. 

Empressés, ils vont, s’égarent et vagabondent

Sur tes appas enfiévrés, se noient dans ta chaleur

A la découverte de tes folles formes girondes

Prospecteurs enjôleurs d’un monde meilleur.

Enivrante adulation de charmes électriques.

 

 ©  Yann Brugenn 

Mars 2015

2 juin 2014

Sur ses ailes d'argent

                                     

                                                                   

Sur ses ailes d'argent

Je me suis nourris de cette connaissance sans mémoire, éphémère...
Possessions transitoires, sans matière, impermanentes,
pénétrant mon arbre à cellules , aériennes et fibreuses.
Cette trainée de poudre, d'essence infime
fleurte sur mes sens d'éveil, illusoire et conquis.
Intégrantes pensées, nourricières textures,
tout se libère et s'offre tel un havre de paix.
Invisible fil de lumière, pénombre de l'âme,
ouverture naturelle d'éléments inconnus,
sagesse sans fin , partage sans limite,
tout se révèle, habité d'infini changement.
Rien ne demeure au limite du rigide.
Dialogue bienveillant, écoute véritable, sensible,
s'accorder ce temps de conscience, intime, viscéral.
S'accorder cet échange , cette fluidité émergeante
s'accueillir dans cet espace de vie qui nait
surprenant, raffiné, apaisant.
Equilibre profond, ancre de surface,
étincelle de vie, filament incandescent,
Car sur ce brasier de cendre terrestre, tout ce consume
de l'éphémère printemps au couchée de la vie.
Tout se trace sur les rives de la terre,
l'air y est doux est ces tourments redoutables
Tout se trace sur les rives de la terre.
A son seuil, pour la dernière envolée,
dèjà apprêté de ses ailes d'argent,
demeure en attente, voilé, mon âme d'enfant.

   

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1 mai 2014

Envol et perdition

Envol et perdition

 

Chevelure de soie aux reflets d’or qui volent et dansent

Arc-en ciel harmonieux, pétulante et sensuelle déesse,

Regard pétillant et corps voluptueux, printemps de mes sens,

 Tu inondes mes jours d’un désir qui monte et progresse ;

 

Suaves attraits de luxe qui se veulent toujours plus vivants,

Tes charmes conquérants se dressent, appas tentateurs,

Ils irradient leur puissance et font de toi un désir plus brûlant.

 Et, noyé volontaire, j’erre dans l’abime de tes yeux rieurs.

 

Évadé sur ta peau, je m’égare et me grise de ton parfum,

Savoure les tressaillements de cette douce soie câline,

Abandonne sur toi les aveux de mon espoir baladin,

Réelles marques de tendresse conquérantes et mutines.

 

Comblé de semer des preuves troublantes de ma soif de toi.

Zéphyr aux parfums troublants, tu éveilles une ardente faim,

Inavouée présence secrète, dans mes nuits ton corps se déploie

Nu, sensuel et rayonnant, au mien il s’unit dans une ivresse sans fin.

 

Je te savoure nuit et jour, toi mon festin, ma blonde déraison

Au rythme de ton corps fou, je m’évade, vais et m’avance,

Te voilà brûlante de délices que je conquiers avec passion,

Entrainé par tes reins indomptés qui se soulèvent et dansent.

 

Dans ce moment lumineux, je te sens ardente qui t’embrases

En de lascives et longues plaintes, tu redeviens femme,

Sensuelle, tu frémis, t’écartèles et t’accroches à cette extase,
Instant mystérieux et magique où tes sens s’enflamment.

 

Avide de disparaitre dans le secret de ton buisson de satin,

Proche des étoiles, je me libère dans une explosion finale

Ressuscitée, tu laboures ma peau de sillons témoins

Dans un cri aux anges, fruit mûr et délicieux d’un plaisir total.

Yann Brugenn

© 14 - 16 mai 2012

 

10 avril 2014

elle roule ta poule?

Depuis toujours soyez en surs,

Les hommes s'adressent à leur monture.

Ce serait donc très masculin, de parler à son engin?

Quelle belle époque celle des cheveaux !

dans une oreille allait chaque mot.

Depuis qu'ils sont sous un capot,

seuls les cris trouvent un écho :

bong sang espèce de traitre ! On se sépare dès la prochaine traite !

Mais nos montures de tous les jours, entendent aussi les mots d'amour :

"Ne t'arrête pas ma belle, je m'occuppe de toi la semaine prochaine"

"le garagiste, je sais que tu l'aime, mais cette fois je ferais tout moi même,

pour que tu reste mienne. Tu n'auras plus de problèmes!"

"Je te mènerai avec prudence avant et pendant les turbulences,

même après, si tu insiste, car tous les deux on reste en piste".

Parcourez donc des kilomètres en la considérant comme un être.

Elle vous rendra sans doutes la pareille, sauf si elle coule une bielle....

 

28 mars 2014

Le joaillier

                  Le joaillier  

 

Arpenter les rues d’Anvers sans ressource,

De la poche d’un négociant sculpteur

Détourner une pluie de poudre diamantifère

Pour en verser une once au fond d’une bourse.

La disperser au firmament de ta blondeur,

Libérer un semis d’étoiles persistant,

Nouveau diadème sur une pierre précieuse.

 

D’un index dressé vers la céleste peinture

Percer cette affluence de nuages obèses

Vautrés sur leurs lents traineaux polaires,

De mes doigts décrocher des gouttes d’azur

Sans que jamais les cieux ne s’empèsent,

Les verser pour égayer tes prunelles perlières,

Lagons calmes des mers heureuses.

 

Sur un quai vide de la gare des saisons

Guetter la lente arrivée de l’été qui voyage ;

Dans sa suite lourde de présents à sertir

Lui dérober un fin brin de soleil fécond.

Le laisser glisser à sa guise sur ton visage

Qu’il illumine avec ardeur ton radieux sourire,

Témoin attirant de tes bonheurs.

 

Caresser les dunes de Knokke à Ostende,

Guetter une mer du Nord aux tons Tahiti,

Emprunter le chant de ses vagues qui expire ;

En remplir une musicale fiole pour offrande.

Approcher ces notes de ton visage épanoui

Pour embellir soudain la musique de ton rire,

Eclat d’allégresse offerte au bonheur

 

Et, de la cime d’une tour arrogante géante,

Les yeux plaqués sur une baie cristalline

Promener mon regard sur la ville Lumière.

Observer chaque lueur dans la nuit béante

Et, dans l’éclat des illuminations citadines,

Ne voir soudain que toi, lumineuse et fière,

Diamant unique parmi ces brillances.

 

                Yann Brugenn                

             ©  mars 2007

 

 

27 mars 2014

Balade en Paysage Absent

Balade en Paysage Absent

 

 

Et je crie, j'insulte encore

Ces kilomètres qui me séparent de ton corps

ces heures perdues sans tes soupirs

Sans ta bouche que je désire

 

Je frappe, je cours, je mords

ces musiques, ces refrains qui me font tort

ces paysages qui font défaut

Sans tes mains, ta sueur sur ma peau

 

Je déchire, je me tends, j'enrage

Je froisse et jette l'encre sur la page

Mes doigts crispés sur le clavier

Quand je ne souhaiterais que t'embrasser

 

Je me heurte et tombe à genoux

Quand c'est ton absence qui me pousse à bout

Les montagnes, la mer, le vent n'y feront rien

C'est toi que je veux en balade dans le creux de mes reins...

 

27 mars 2014

Crise d'absence morbide

Crise d'absence morbide

 

Tu la tiens dans tes bras

et son regard s'envole.

Tu ne sais où elle va

Se perdre, elle dégringole.

 

Elle te souris

Et s'éteint d'un coup.

Elle rêve ou prie

ou s'égare, on ne sait où.

 

Elle t'aime contre ton corps.

Elle t'a donné son cœur.

Les yeux ouverts, pourtant, elle s'endort :

Tu frémis, tu as peur...

 

Porte-t-elle la mort en elle ?

Qu'elle est cette force ténébreuse

Qui rivalise avec ton plaisir charnel ?

Où s'échappe donc ta Belle ?

 

Tu la sers plus fort pour la retenir,

Elle t'aime pourtant, tu le sais bien,

Tu la fais chanter, la fais rire...

En une seconde, elle bascule vers le Rien.

 

Elle est heureuse et chante et danse.

Elle tourne et joue comme une enfant.

Quand tu ressens comme un froid ce sentiment d'absence,

Quand lui revient ce sourire déprimant.

 

Tu n'y peux rien, son autre nom est Solitude.

Entourée des gens qu'elle aime, elle appellera toujours l'Ange.

Aurait-elle été victime de quelques turpitudes

Pour s'enfuir ainsi vers son monde étrange ?

 

Elle déplace la joie autour d'elle,

La distribue comme ses sourires.

Soudain, elle suit une nuée d'hirondelles :

C'est dans son Spleen qu'elle se retire...

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