poème de blog
« Nombreuses sont les sources censées guérir de tous les maux »
L’Amante disparue
Je marche ignoré, de la pluie pénétré
Le cœur décoloré, à jamais perforé ;
Le sentier basculant, mon cœur bringuebalant,
Me couchant sur le flanc, abominablement !
L’âme en naufrage, l’illusion en voyage,
Pur enfantillage, parfum anti-âge…
Nuages ameutés, des orages bleutés
Pour amant désœuvré, franc-parlant écœuré :
Tonnerre aveuglant, dans un éclair strident
D’Amante pointant, un foudroyant trident…
Vaisseaux d’oies dans le ciel, procédé logiciel
Moment circonstanciel, bonheur artificiel.
L’Absinthe en folie, rend mon rêve joli,
Tue la mélancolie, d’un Amour aboli :
Mais quand tout se dégrise, mon âme devient grise
Ma vie s’amenuise, sans source promise.
Sans personne qui l’adore, sans amour haut et fort
Ce trop fier sycomore, devient un arbre mort
Un cœur qui s’empierre, parmi la fumeterre
Un spectre délétère, emprisonné de lierre.
Herdé thébyor