poème de blog
JUSTE UN REGARD
Mieux vaut-il vivre ses rêves
Avant que tout ne s’achève
Que de vouloir rêver sa vie
Avec un cœur tout desservi…
Ô femme qui sans finesse
Ne veux pas voir que tu me blesses
Puisque tu brises le charme
Pour que je dépose les armes.
Mais si je perds tous mes combats
C’est l’âme qui ploie sous le bât !
Lors, l’esprit lutte pour la vie
D’un régiment de poésie :
Son capitaine fait naître l’art
D’un chant d’amour pour fier rempart ;
La plus jolie des Madelon
M’offrant l’archet pour mon violon…
Que n’es-tu donc cette Muse
D’où toute vie germe et fuse !
Tu comprendrais le jour prochain
La volupté d’un baisemain.
Tu entendrais la voix des fleurs
Dans les abysses de mon cœur.
Tu marcherais dans mes pays,
Communiant dans mes Abbayes ;
Et tu verrais dans mes regards
Disparaître larme et brouillards.
Tu serais enfin La ! Femme
Qui aimerais ma flamme.
Tu serais mon toujours d’Amour
La tendresse à mon secours
La puissance et la gloire
D’une force absolutoire
Pour des péchés spirituels.
Tu serais l’Archange éternel
Et ma Gardienne suprême.
Tu briserais l’anathème
Qui emprisonne les oiseaux
De ma jeunesse sans berceaux…
Ô la belle conquérante
Contre démons qui me hantent !
Chevalière magnanime
Connais-tu ce qui anime
Le cœur de l’homme troubadour
Dans le premier bonheur du jour
Soufflerais-tu ses nuages
Pour éclairer ses mirages
Marcherais-tu dans ses déserts
Suivant pieds syllabaires
Apprendrais-tu encore aussi
Les mots d’amour qu’on associe
Pour faire belles images
Afin de te faire hommages
Serais-tu prête à partager
Jusqu’à ne rien d’autre penser
Que même regard, que même idée
Pour voir paraître une orchidée
…
Si d’aventure tu veux cela
Ouvres ton cœur, ouvres tes bras
Accroche un sourire à vie
Donne-toi une âme ravie :
Alors tu banaliseras
L’énigme de Mona Lisa !
Herdé th.