le paradoxe
Pour ma mère qui m’a fait naitre
Je suis la joie à sa fenêtre
Prolongement d’un peu d’elle même
Un jour qu’elle avait dit « je t’aime »
A vous, je vous avoue
Je ne suis pourtant rien du tout
Pour ma chérie qui me supporte
Je suis l’amour devant sa porte
Le partage d’un peu d’elle même
Un jour, je lui ai dit « je t’aime »
A vous, je vous avoue
Je ne suis pourtant rien du tout
Pour mes enfants que je chéris
Je suis la force de leur logis
La continuité de moi même
Un jour que j’avais dit « je t’aime »
A vous, je vous avoue
Je ne suis pourtant rien du tout
Pour mes amis qui m’enjouaient
J’étais le rire dans leur foyer
Partage d’un peu de moi même
Jamais ne leur ai dit « je t’aime »
A vous, je vous avoue
Je ne suis pourtant rien du tout
Le temps passe inlassablement
Puis nous oublie…
…je m’élève indéfiniment
j’embrasse la vie
alors à vous, je vous avoue
je ne suis pas si « rien du tout ».
Don Diego le 25.07.2007