Périple
Périple
Les cymbales ont pris congé
De la drôle de colère
Des démons, des roses trémiaires,
De cette partie de mon âme écorchée
Ô grands et tendres
Paradis de son errance
Ô chaleureuse et douce espérance
A quoi doit-on s'attendre ?
L'heure est aux oubliettes
Remplacée par le souffle de l'erreur
Que compose docilement en ré mineur
La petite fleur de mes défaites
Ô grands et tendres
Paradis de son errance
Ô chaleureuse et douce espérance
A quoi doit-on s'attendre ?
Danger de mort, demi tour
Prendre le prochain train
Envoyé par un autre défunt
Pour assister au miracle dans la cour
Ô grands et tendres
Paradis de son errance
Ô chaleureuse et douce espérance
A quoi doit-on s'attendre ?
On est tous un désert
Lentement peuple de souvenirs
De quelques coquillages, quelques rires,
Avec une ou deux parts d'enfer
Ô grands et tendres
Paradis de son errance
Ô chaleureuse et douce espérance
A quoi doit-on s'attendre ?
J'ai renvoyé ma conscience trop curieuse
Vers un nouvel éclat
Vers une étoile en chocolat
Qui la rendra moins soucieuse
Phare en dol