Sujet: temps perdu

Si le temps semblait perdu  dans mon coeur Gauguin
La petite mort m'envoûterait glaciale
La nuit serait maussade sans rêve aucun
Le jour trépasserait en l'âme sidérale

La petite mort m'envoûterait glaciale
J'irais faucher l'envie pendant l'utopie
Le jour trépasserait en l'âme sidérale
Je l'ai semé dans les détours de ma vie

J'irais faucher l'envie pendant l'utopie
Mon coeur ne réclamant qu'un peu de tendresse
Je l'ai semé dans les détours de ma vie
Il faut savoir jouir de sa propre tristesse

Mon coeur ne réclamant qu'un peu de tendresse
Belle geôlière à aimer et tout donner
Il faut savoir jouir de sa propre tristesse
Le temps perdu aidera-t-il à se trouver?

Belle geôlière à aimer et tout donner
Sorte d'ange fleur exhalant un doux parfum
Ce portrait aquarelle saurait me réchauffer
Si le temps semblait perdu dans mon coeur Gauguin

Comments

[sebounnet]

je trouve ces vers un peu.. classiques.. toujours très bien manipulés par thebyor. certes le contemporain est peut-être plus direct mais.. il n'a pas la volupté de ce que vous écrivez.

[lise dua]

il n'y a plus plus heureuse que moi en votre compagnie ^^

[thebyor]

Don Diego a raison, je fais de la poèsie afin de contrecarrer les déceptions qui me rongent.Je tente de fleurir au mieux mon automne, mais j'ai grand mal à quitter mon école de vie.

Je sais que je devrais regarder le présent de manière plus contemporaine, je le fais en lisant les autres chevaliers, et à m'appercevoir que j'ai beaucoup à apprendre d'eux, je prie à la réussite de cette entreprise qui doit unir nos traveaux, et pour que lise soit heureuse de nous voir évoluer dans le bon sens

[don diego]

n'y verrais je qu'une nouvelle déclinaison de votre essence ? bien sûr que non ! Votre curiosité vous pousse à travailler sur des techniques différentes, et cela vous réussit.
mais à lire entre les lignes, la langueur est toujours là. n'est elle pas votre source d'inspiration ?

Don Diego

[thebyor]

J'ai éprouvé du plaisir à travailler à partir d'un sujet, je trouve cela enrichissant. Et qui plus-est nous oblige à varier nos écrits