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Les Chevaliers d'Alexandrin
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Les Chevaliers d'Alexandrin
2 octobre 2008

tente

tente
*poème  de Bouhouch Mohamed

* traduit de l'arabe  par / Habiba Zougui

Au port ;
Au même port
Je guette des navires qui partent ;
Et d’autres qui arrivent lentement
Combien de temps s’est écoulé
Et moi dans le port
Près de moi
A la distance d’une vaste imagination
A proximité des siècles
Seul ; je guette les navires des jours
Des jours s’éloignent par leurs branches
Et partent sans retour
Combien de plantes blanches se sont hissées à moi
Pendant mon rêve
Et combien j’ai nagé dans l’utopie et j’ai plongé
Et le port où je fus planté des années
Où j’ai marché
Comme si la terre était des jardins ivres
Dont l’ombre est immense
Le ciel aisé ; est à la portée des mains
Ce port là , où mon cœur s’est éteint
Est devenu une tente .

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