Le souffle d'une vie
Regarde au loin, les jours se suivent dans la plus grande indifférence
Tu avance ton âme, chacun de tes pas muri une partie de ma vie
Les sentiments naissants coulent en toi avec effervésence
Des jours nouveaux te font vraiment envie.
Regarde au loin, bien des visages ont tristement quitté la scène
Tu avance ton coeur, donnant aux autres le meilleur de toi même
Comme un fruit qui a germé avec beaucoup de peine,
Tu livres au quatre vents tes plus beaux poèmes.
Regarde au loin, profite de ce temps qui t'éveille
Prend grand soin d'effeuiller cette vie qui t'habite,
Toutes ces pages qui se tournent, sans sommeil
Nourris toi de cette essence au plus vite.
Regarde au loin, des paysages passent lentement sous tes yeux
Tu vibres à chaque saison, au plus profond des rides vieillissantes
Tu embaumes ton monde de quelques rêves ambitieux
Chaque sonje refléte sans retenu leur douceur étourdisante.
Regarde au loin, l'enfant qui t'habite reviens de son monde,
Il mime inlassablement les silhouettes toutes proches
Pantin tu agites tes idées pour demeurer dans la ronde,
Le coeur caché sous les étoiles et les mains dans les poches.
Regarde au loin, tes rêves sont bon à vivre,
Bouscule ces portes cadenassait depuis trop longtemps
Infiltre toi sur ce sentier à suivre
Respire enfin à plein poumon, sans tourments.
Regarde au loin, porte ton regard sans retenu,
Brisse la masse qui te colle au squellette,
Accorde toi une seconde naissance, tu n'as pas tout connu
Tu ne sais encore rien de tous ces sentiments qui te guettent.
Regarde au loin, l'horizon est un astre ou ton âme
Se reflette inconsolable, timide, sensible,
Redonne à tes envies ce brin de charme
Qui affine une vie, la rendant en tout heure imprévisible.
Regarde au loin, ta vie se dessine au grés des vents marin,
Etoffe donc ton coeur, du bonheur qui t'anime
Avance sans crainte auprés de ta fille, main dans la main,
Montre lui le chemin, pour quelle trouve sa rîme.
peter.