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Les Chevaliers d'Alexandrin
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Les Chevaliers d'Alexandrin
7 septembre 2009

Le souffle d'une vie

Regarde au loin, les jours se suivent dans la plus grande indifférence

Tu avance ton âme, chacun de tes pas muri une partie de ma vie

Les sentiments naissants coulent en toi avec effervésence

Des jours nouveaux te font vraiment envie.

Regarde au loin, bien des visages ont tristement quitté la scène

Tu avance ton coeur, donnant aux autres le meilleur de toi même

Comme un fruit qui a germé avec beaucoup de peine,

Tu livres au quatre vents tes plus beaux poèmes.

Regarde au loin, profite de ce temps qui t'éveille

Prend grand soin d'effeuiller cette vie qui t'habite,

Toutes ces pages qui se tournent, sans sommeil

Nourris toi de cette essence au plus vite.

Regarde au loin, des paysages passent lentement sous tes yeux

Tu vibres à chaque saison, au plus profond des rides vieillissantes

Tu embaumes ton monde de quelques rêves ambitieux

Chaque sonje refléte sans retenu leur douceur étourdisante.

Regarde au loin, l'enfant qui t'habite reviens de son monde,

Il mime inlassablement les silhouettes toutes proches

Pantin tu agites tes idées pour demeurer dans la ronde,

Le coeur caché sous les étoiles et les mains dans les poches.

Regarde au loin, tes rêves sont bon à vivre,

Bouscule ces portes cadenassait depuis trop longtemps

Infiltre toi sur ce sentier à suivre

Respire enfin à plein poumon, sans tourments.

Regarde au loin, porte ton regard sans retenu,

Brisse la masse qui te colle au squellette,

Accorde toi une seconde naissance, tu n'as pas tout connu

Tu ne sais encore rien de tous ces sentiments qui te guettent.

Regarde au loin, l'horizon est un astre ou ton âme

Se reflette inconsolable, timide, sensible,

Redonne à tes envies ce brin de charme

Qui affine une vie, la rendant en tout heure imprévisible.

Regarde au loin, ta vie se dessine au grés des vents marin,

Etoffe donc ton coeur, du bonheur qui t'anime

Avance sans crainte auprés de ta fille, main dans la main,

Montre lui le chemin, pour quelle trouve sa rîme.

                               peter.

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Commentaires
R
ce fût un moment magique de vous lire!et du haut de ma soixantaine me laisse porter"encore"par l'imprévisible!!!!!!!!!
R
J'ai le souvenir d'un certain Jacques Brel qui poétisant l'espace aveuglé chantait ceci:<br /> <br /> "Regardes au loin petit...Regardes"<br /> <br /> Quand je regarde loin je ne vois guère à battre que moulins sans grain à moudre...Alors à présent Que j'ai vécu soixante Automnes, je regarde mes souliers pour connaître ce qu'ils feront peut-être encore de chemin...Si quelqu'un en prend soin.<br /> <br /> Joli poème mon cher peter...et belle sagacité.
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