Mon enfant
Mon enfant
Te voilà aux portes de tes dix ans, comme le temps passe vite
Te voilà sur le chemin des jeunes filles, des coeurs qui crépitent
Au fond de mes yeux tu restes mon tendre enfant
Demain sera un temps nouveau, ou l'on s'aimera autrement.
Mais encore ce soir, je profite de cette flamme qui t'anime
De cette innnocence juvénile que tu mimes
Tu demeures mon enfant à la portée de mes doigts,
Mi-docile affectueuse comme il se doit...
Prolonge ton séjour en enfance, au pays des fées et des chimères
Savoure cette saison au goût de miel, auprés de père et mère
Laisse toi porter par l'amour que l'on te donne
Tu es l'ange merveilleux qui hante notre monde.
Cours, bouge, bouscule nos journées, donne tes couleurs à notre demeure
Fait vibrer ton coeur, petite fille sauvage pour qu'il effleure
Les murs qui t'on vu naître, un début de février, dans une pièce sans rideaux
Agite ton âme dans cette maisonnée, qu'elle reste à jamais ton berceau.
Te voilà aux portes de tes dix ans, comme le printemps passe vite
Te voilà sur le chemin de la vie, tu grandis, tu t'invites
A entrevoir une temps ou tu seras bien plus grande de quelques pouces
Un avenir que de mes voeux, pour l'intant je repousse.
Te savoir encore une enfant, jouir de ces instants prècieux, étoilés
Ou complices, main dans la main tu partages avec moi tous tes secrets
Tu es ma chair, mon sang, mes bras sont ton refuge, tendre môme
Le meilleur de moi, jour après jour je te le donne...
Que m'importe demain, qu'importe ce que je crois
Tu vie en moi, dans ton sang coule aussi mon âme, ma sève
Et je sais que lorsque je m'endormirai pour la dernière fois,
Tu seras là tout prés pour prolonger mon rêve.
Peter.