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Les Chevaliers d'Alexandrin
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Les Chevaliers d'Alexandrin
6 octobre 2009

Mon Enfant

Je suis de ces parents qui galèrent
Ne sachant exprimer leurs sentiments
Je Hais c’est vrai le vent des colères
Mes tempêtes de silence et le temps.

Tu es venu quand s’enfuyait l’espoir
De ta mère colorisant la peine
Tu éclaires de ta vie l’ombre du soir
Doux contraste qui sacre ma reine.

Tu es prince et tu évinces un roi
Qui redoute sans faiblesse pourtant:
Car tu es toi, ma descendance: la joie
Caresse aquilon au regard toisant.

Fort bien mon fils, car dénué de joie
J’ai crains la sentence manichéenne
L’espoir de toi m’indique une autre voie
Qui me délie de celle antienne.

Lors je poétise pour cœurs feutrés
Qui point ne se lassent d’Amours frustrés
Je joue Colin-maillard délétère
Tout ballotté entre ciel et terre.

L’un par l’autre pensé je te rejoins
Ta loi c’est «décider» et je l’admets:
Tes sentiments m’embrassent, et de loin
Je te suis pour précéder tes aguets.

L’angoisse a peur du futur compromis
Ton entourage exclura sa promiscuité…
Ma main tremble à pointer l’azur promis
À peine joli que nuage interposé…

Presque fée te prêtera ma plume
Pour que bel avenir se décrive
Je te dis l’un et te promet l’une
Qui boira à son tour ton eau de vie

Robert Le DU

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Commentaires
R
Petite précision pour Reine:<br /> <br /> J'ai écrit ce poème sur une carte d'anniversaire pour les vingt-sept ans de mon fils unique, alors qu'il venait de s'installer à Grenoble (à 640 Km de chez moi)... [Dire "je t'aime par téléphone c'est pas mon truc]<br /> <br /> Mes bons voeux pour la châtelaine quelque peu devenue trop rare en son fief...(Dommage)<br /> <br /> Robert Le DU (thébyor)
R
Quelle puissance de sentiments exprimés par votre plume, qui vous semble plus facile que de dire en face "je t'aime mon enfant"le laisser grandir et garder pour soi tant de tendresse,un seul mot me vient "DOMMAGE".
P
Quand le coeur d'un père se dévoile,s'anime <br /> Qu'il accouche sur le papier de ces sentiments<br /> C'est tout en pudeur que naissent les rîmes,<br /> Qui flattent son enfant...<br /> <br /> De père à père Messire <br /> Robert, je vous salut bien bas.<br /> Peter
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