Mon Enfant
Je suis de ces parents qui galèrent Tu es venu quand s’enfuyait l’espoir Tu es prince et tu évinces un roi Lors je poétise pour cœurs feutrés L’angoisse a peur du futur compromis Presque fée te prêtera ma plume Robert Le DU
Ne sachant exprimer leurs sentiments
Je Hais c’est vrai le vent des colères
Mes tempêtes de silence et le temps.
De ta mère colorisant la peine
Tu éclaires de ta vie l’ombre du soir
Doux contraste qui sacre ma reine.
Qui redoute sans faiblesse pourtant:
Car tu es toi, ma descendance: la joie
Caresse aquilon au regard toisant.
Fort bien mon fils, car dénué de joie
J’ai crains la sentence manichéenne
L’espoir de toi m’indique une autre voie
Qui me délie de celle antienne.
Qui point ne se lassent d’Amours frustrés
Je joue Colin-maillard délétère
Tout ballotté entre ciel et terre.
L’un par l’autre pensé je te rejoins
Ta loi c’est «décider» et je l’admets:
Tes sentiments m’embrassent, et de loin
Je te suis pour précéder tes aguets.
Ton entourage exclura sa promiscuité…
Ma main tremble à pointer l’azur promis
À peine joli que nuage interposé…
Pour que bel avenir se décrive
Je te dis l’un et te promet l’une
Qui boira à son tour ton eau de vie