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Les Chevaliers d'Alexandrin
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Les Chevaliers d'Alexandrin
19 août 2007

attente

Attente

Noyé dans un soleil mouillé
Je baigne dans la nudité.
Ma voix se perd d’espérance
Mes mots fusent en errance
Lors mon cri devient fabuleux
Mon cœur, étend des ailes bleues.
Ô mon étoile lointaine
J’écris ton nom, car je t’aime !
Je flotte, gris dans l’étendue
Comme en exil, j’attends perdu
Dans mon théâtre sans aurore
J’attends Godot , j’attends encore
Et sur mes trottoirs de l’oubli
Demeure un fantôme assis.

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Commentaires
P
Moi aussi j'attends Godot... Très beau texte
R
je me sent une privilègiée de pouvoir lire vos poèsies,face à mon ordi, vos paroles sortent presque de mon écran!
T
Un bel exemple de poèsie, dite classique, en alexandrins de huits pieds (avec usage et selon la technique du E muet)
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